Nicolas Sarkozy, Al Qaeda and Israel
Alain Gresh has a post on his blog about how French presidential candidate and tough guy Nicolas Sarkozy was asked whether Al Qaeda was Sunni or Shia and could not answer.
So it's not just American politicians -- as Gresh says, quite worrying coming from a minister of the interior. Gresh also has a long examination of Sarkozy's pro-Israel leanings (including a reference to a Sarkozy speech given in Israel in which he praises the 1956 tripartite aggression against Egypt). One remark by a Le Monde reporter says it all: "On Israel, he has the same language that an American presidential candidate would adopt."
Cela m'avait échappé. Il ne me semble pas l'avoir lu dans les grands quotidiens et il a fallu une remarque en passant pour me lancer sur la piste des déclarations de Nicolas Sarkozy sur Al-Qaida. Seuls quelques blogs les ont reprises et quelques sites de journaux (Marianne) et nouvelobs.com). Voici comment ce dernier en parle : « Invité sur RMC lundi 26 février, Nicolas Sarkozy a été testé sur ses connaissances en matière de terrorisme international. Le journaliste de RMC, Jean-Jacques Bourdin, lui a demandé si les combattants d'Al-Qaïda étaient sunnites ou chiites. "Il est impossible d'y répondre (...) parce qu'Al-Qaïda, c'est une nébuleuse", a rétorqué Nicolas Sarkozy. A trois reprises, le ministre de l'Intérieur a refusé de répondre à la question. "On ne peut pas qualifier Al-Qaïda comme ça", a-t-il insisté. "Je vais d'ailleurs vous donner un exemple : le GSPC algérien a rejoint Al-Qaïda il y a quatre ans à peine. On ne peut pas réduire Al-Qaïda à un problème sunnites-chiites. Al-Qaïda, c'est une mouvance", a encore déclaré le candidat de l'UMP. Jean-Jacques Bourdin a toutefois tenu à lui faire remarquer que "tous les chefs d'Al-Qaïda sont des sunnites". "Nous demanderons à des spécialistes", a conclu le journaliste. ». Que le ministre de l'intérieur français, en charge de la lutte contre le terrorisme, soit aussi ignare pose un véritable problème : comment peut-il mener cette lutte s'il n'est pas capable de faire la différence entre les groupes chiites et sunnites ? de comprendre le fossé qui sépare, par exemple, Al-Qaida des groupes chiites, même les plus radicaux.
So it's not just American politicians -- as Gresh says, quite worrying coming from a minister of the interior. Gresh also has a long examination of Sarkozy's pro-Israel leanings (including a reference to a Sarkozy speech given in Israel in which he praises the 1956 tripartite aggression against Egypt). One remark by a Le Monde reporter says it all: "On Israel, he has the same language that an American presidential candidate would adopt."