From an essay by Alain Gresh titled "Saudi Arabia's great fear", in Le Monde Diplomatique:
L’appui aux rebelles syriens fait consensus dans l’opinion saoudienne (sauf au sein de la minorité chiite) ; en revanche, le soutien au renversement du président égyptien Mohamed Morsi, en juillet 2013, suscite plus de controverses. « Pour la première fois, nous entendons des critiques, confie, sous couvert d’anonymat, un journaliste influent. “Pourquoi soutenons-nous le renversement d’un président qui se réclame de l’islam ? Pourquoi engloutissons-nous des milliards de dollars en Egypte à l’heure où nos problèmes de logement ou de pauvreté sont si importants ?” » Naguère inaudible, ce malaise s’exprime sur les réseaux sociaux que les autorités cherchent, sans grand succès, à brider. « Dans un monde arabe où les puissances traditionnelles que sont l’Irak, la Syrie ou l’Egypte s’effacent, absorbées par leurs problèmes internes, de plus en plus de forces se tournent vers nous. Et nous ne sommes pas capables de leur répondre. Nous sommes impuissants à régler les crises en Irak ou à Bahreïn, sans même parler de la Syrie », poursuit notre interlocuteur.
The article is also available in English, here. The article notes intra-GCC tensions (not just with Qatar) and the hesitation in much of the region with the Saudi position on the MB, as well as the Iran and US issue.